Pages

vendredi 13 décembre 2013

15h me séparent de la piscine.

Tut tut tut tut, tut tut tut tut, tut tut tut tut, tut tut tut tut tutututuutututututututututututututututututuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu.
Ouais, ouais c'est bon, j'ai compris ! Tu vas te prendre ma main où je pense saleté de réveil.
Quelle heure est-il ? QUATRE HEURE ! non mais ça vas pas non ? Qu’est-ce qu'il lui prend de sonner à une heure pareille.
Mais oui,c'est le jour du départ!
Pas question de refermer les yeux en pensant "je me lève dans 5 minutes". On en a vu louper un avion pour moins que ça. 
Train à 6h07, Avion à 12h00, ça vas le faire. Un œil par la fenêtre histoire de voir la météo. Oups; c'est gelé.
Si en temps normal  moins d'une heure de route suffit pour rallier la gare Rennes en partant de Saint-Malo, ce matin la route verglacée  risque de rallonger significativement cette durée.
Il y a quelques années, j'ai vu mon train partir sous mes yeux alors que j’étais sur le quai. Pas question que ça recommence car là même en prenant le suivant ça risquerait de ne pas le faire. Et puis demain j'ai piscine.
Un coup de téléphone à mon chauffeur. T'es réveillée ? Ok c'est cool, je t'attends.
Une douche et un bouclage définitif de valise plus tard elle est là. Oui, mon chauffeur est une "chauffeuse". Pas la chauffeuse sur laquelle on s'assoit (quoique ...) non, une conductrice si vous préférez. Les bizarreries de la langue française sont comme ça, certains mots n'ont pas de féminin ou alors dans ce cas le sens change totalement.
D'autant que conducteur au masculin devient conductrice au féminin et ces deux mots ont le même sen, mais chauffeur au masculin ne devient pas chauffeuse au féminin. En fait ça n'a rien de bizarre si on se penche sur le coté étymologique des mots. Tout  cela fait parti de la richesse de notre langue.

En parlant de langue, là-bas,  il va falloir que je fasse resurgir des abîmes et que je dépoussière mes quelques notions d'anglais. Juste  histoire de ne pas me faire refiler n'importe quoi au resto.
Vous avez noté mon sens de la transition. Non ? bandes d'ingrats. Comme quoi un peu d'autosatisfaction ne nuit pas.

Bon finalement ça roule bien, malgré quelques zones plus blanches que d'autres et le croisement des saleuses. Comme on n'est jamais trop prudent mon chauffeur roule prudemment et nous arrivons sans encombre avec 15 minutes d'avance.
Les wagons s’ébrouent, un petit signe de la main à Lydie et je réalise que je ne la reverrais que dans trois mois.

Laval, Le Mans l’égard défilent. À mi-chemin le jour ce lève. Aucun nuage dans le ciel, quel beau lever de soleil en ce matin du 11 décembre. Partout les champs, les routes, les maisons sont givrées.

Soleil rasant donnant une belle ombre de mon TGV sur un mur.

une campagne givrée.
Neuf heures 07 entrée en gare de Roissy-Charles-de-Gaulle. Le service d’accompagnement de la SNCF vient m’assister et repousse avec vigueur les quelques passagers qui m’empêchaient de descendre du train. Après un appel sur la borne de demande d’assistance de l’aéroport une personne vient me chercher, et m’emmène jusqu’à mon terminal pour enregistrer mes bagages. 
Je dois reconnaître que c’est vraiment confortable de voyager dans ma situation. Avec l’aide du personnel de l’aéroport je passe en priorité devant les files d’attente et en moins de 15 minutes je suis en salle d’embarquement. L’avion est là qui me tend ses ailes et me susurre de sa belle de sa voix suave « vient mon petit je t’emmène au soleil ». 
Ils m'ont trouvé tellement insupportable dans l'avion qu'ils m'ont sorti et attaché sur la queue de l'appareil. Heureusement j'avais gardé ma caméra avec moi et j'ai pu faire une vidéo de mon décollage). 
Mon décollage (le vrai).
Ça y est on décolle. 
Retour à l'intérieur avec promesse de laisser les hôtesses tranquilles. Mon voisin est sympa et nous nous lions vite connaissance au fil de la discussion j’apprends qu’il se rend sur la même île que moi. 12 heures de vol et 11 000 km plus loin nous nous posons à Kuala Lumpur. Re-assistance, re-grillage de files, re-salle d’embarquement et re-premier dans l’avion.
 Ah non mais quel pied, si je peux dire.


Encore une petite heure d’avion pour atteindre l’île et j’y serai. On nous distribue des fiches d’immigration à remplir. Damned elles sont en anglais. Je commence à être un peu fatigué et je n’ai pas envie de chercher la traduction dans ma tête d’autant qu’elle ne s’y trouve pas forcément. Ma jeune voisine française remplie sa fiche avec aisance. J’en profite pour lui demander son aide à remplir la mienne. Ce qu’elle fait avec gentillesse. Au fil de la discussion elle me dit qu’elle se rend à Lamaï et me demande des renseignements sur les taxis. Moi aussi j'y vais et comme les amis qui viennent me chercher ont une voiture je lui propose naturellement de la déposer. Un service en vaut bien un autre.

Et voilà au bout de 15 heures de voyage je suis dans la piscine tant attendue...


My swimming pool. (mon proprio est anglais)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

hé bien tu as de belles couleurs , tu peux utiliser le maillot de bain en plein air.. mieux que le parcours aquatonique de lundi aux termes!!bisoukis profites bien