Tut tut tut tut, tut tut tut tut, tut tut tut tut, tut tut tut tut tutututuutututututututututututututututututuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu.
Ouais, ouais c'est bon, j'ai compris ! Tu vas te
prendre ma main où je pense saleté de réveil.
Quelle heure est-il ? QUATRE HEURE ! non
mais ça vas pas non ? Qu’est-ce qu'il lui prend de sonner à une heure pareille.
Mais oui,c'est le jour du départ!
Pas question de refermer les yeux en
pensant "je me lève dans 5 minutes". On en a vu louper un avion pour
moins que ça.
Train à 6h07, Avion à 12h00, ça vas le
faire. Un œil par la fenêtre histoire de voir la météo. Oups; c'est gelé.
Si en temps normal moins d'une heure
de route suffit pour rallier la gare Rennes en partant de Saint-Malo, ce matin
la route verglacée risque de rallonger significativement cette durée.
Il y a quelques années, j'ai vu mon train
partir sous mes yeux alors que j’étais sur le quai. Pas question que ça
recommence car là même en prenant le suivant ça risquerait de ne pas le faire. Et puis demain j'ai piscine.
Un coup de téléphone à mon chauffeur. T'es
réveillée ? Ok c'est cool, je t'attends.
Une douche et un bouclage définitif de
valise plus tard elle est là. Oui, mon chauffeur est une
"chauffeuse". Pas la chauffeuse sur laquelle on s'assoit (quoique
...) non, une conductrice si vous préférez. Les bizarreries de la langue
française sont comme ça, certains mots n'ont pas de féminin ou alors dans ce
cas le sens change totalement.
D'autant que conducteur au masculin
devient conductrice au féminin et ces deux mots ont le même sen, mais chauffeur
au masculin ne devient pas chauffeuse au féminin. En fait ça n'a rien de
bizarre si on se penche sur le coté étymologique des mots. Tout cela fait parti de la richesse de notre
langue.
En parlant de langue, là-bas, il va
falloir que je fasse resurgir des abîmes et que je dépoussière mes quelques
notions d'anglais. Juste histoire de ne
pas me faire refiler n'importe quoi au resto.
Vous avez noté mon sens de la
transition. Non ? bandes d'ingrats. Comme quoi un peu d'autosatisfaction ne
nuit pas.
Bon finalement ça roule bien, malgré
quelques zones plus blanches que d'autres et le croisement des saleuses. Comme
on n'est jamais trop prudent mon chauffeur roule prudemment et nous
arrivons sans encombre avec 15 minutes d'avance.
Les wagons s’ébrouent, un petit signe de
la main à Lydie et je réalise que je ne la reverrais que dans trois mois.
Laval, Le Mans l’égard défilent. À
mi-chemin le jour ce lève. Aucun nuage dans le ciel, quel beau lever de soleil
en ce matin du 11 décembre. Partout les champs, les routes, les maisons sont
givrées.
Soleil rasant donnant une belle ombre de mon TGV sur un mur.
Neuf heures 07 entrée en gare de Roissy-Charles-de-Gaulle. Le
service d’accompagnement de la SNCF vient m’assister et repousse avec vigueur
les quelques passagers qui m’empêchaient de descendre du train. Après un appel
sur la borne de demande d’assistance de l’aéroport une personne vient me
chercher, et m’emmène jusqu’à mon terminal pour enregistrer mes bagages.
Je
dois reconnaître que c’est vraiment confortable de voyager dans ma situation.
Avec l’aide du personnel de l’aéroport je passe en priorité devant les files d’attente
et en moins de 15 minutes je suis en salle d’embarquement. L’avion est là qui
me tend ses ailes et me susurre de sa belle de sa voix suave « vient mon petit
je t’emmène au soleil ».
Ils m'ont trouvé tellement insupportable dans l'avion qu'ils m'ont sorti et attaché sur la queue de l'appareil. Heureusement j'avais gardé ma caméra avec moi et j'ai pu faire une vidéo de mon décollage).
Mon décollage (le vrai).
Ça y est on décolle.
Retour à l'intérieur avec promesse de laisser les hôtesses tranquilles. Mon voisin est sympa et nous nous
lions vite connaissance au fil de la discussion j’apprends qu’il se rend sur la même île que moi. 12 heures de vol et 11 000 km plus loin nous nous
posons à Kuala Lumpur. Re-assistance, re-grillage de files, re-salle d’embarquement
et re-premier dans l’avion.
Ah non mais quel pied, si
je peux dire.
Encore une petite heure d’avion pour atteindre l’île et j’y serai.
On nous distribue des fiches d’immigration à remplir. Damned elles sont en
anglais. Je commence à être un peu fatigué et je n’ai pas envie de chercher la
traduction dans ma tête d’autant qu’elle ne s’y trouve pas forcément. Ma jeune
voisine française remplie sa fiche avec aisance. J’en profite pour lui
demander son aide à remplir la mienne. Ce qu’elle fait avec gentillesse. Au fil
de la discussion elle me dit qu’elle se rend à Lamaï et me
demande des renseignements sur les taxis. Moi aussi j'y vais et comme les amis qui viennent me chercher ont
une voiture je lui propose naturellement de la déposer. Un service en vaut bien un
autre.
1 commentaire:
hé bien tu as de belles couleurs , tu peux utiliser le maillot de bain en plein air.. mieux que le parcours aquatonique de lundi aux termes!!bisoukis profites bien
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