Tout
les samedis soir c'est boxe thaïe à Lamaï. Un ring, entouré de chaises de
jardins avec en dernière ligne les bars à ciel ouvert. Les hôtesses t’invitent
à t’asseoir et à consommer. Les chaises sont siglées du nom du bar, pas
d'erreur possible. Tu commande parce qu'il fait chaud et que t'es assis.
Ici la boxe thaïe est une fierté nationale et déchaîne les passions.
Au
début de la rencontre l'hymne national Thaïlandais est diffusé. À cet instant
tout se fige tel un épisode de la quatrième dimension. Fareng ou Thaï tout le
monde est debout et cesse ses activités.
Le conseil du jour : On évitera
de mettre du lait sur le feu à cet instant.
La
boxe Thaïe se déroule en 5 rounds de 3 minutes, avec une pause de 2 minutes
entre chaque. Le combat est précédé par une danse Wai Khru, pendant
laquelle chaque combattant prête hommage à son professeur. Derrière sa
symbolique, la danse est un échauffement. Chaque boxeur porte un serre-tête.
Le
serre-tête, appelé Mongkol, est sensé porter chance au porteur, depuis qu'il a
été béni par un moine ou par son professeur. Il est retiré après la danse Wai
Khru, et seulement par l’entraîneur.
Plusieurs
combats ont lieu ces soirs là. Des hommes enduit d’huile et sentant le camphre
s’affrontent tandis qu’une musique comprenant une clarinette Javanaise, des
tambours et des cymbales. Ils accompagnent les boxeurs. Pendant les pauses une
musique plus « actuelle » est diffusée
. Viendront également des
combats de femmes, d’adolescents et de Lady boys. Entre cinq et six combats ont
lieux jusqu’aux environs de minuit ou une heure suivant la qualité des
combattants.
Sur
ce je dois vous laissez car demain j’ai piscine …
et
boxe thaïe. L’un et l’autre n’étant pas incompatibles quant on aime …
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