Pages

vendredi 27 décembre 2013

J'peux pas, demain j'ai boxe !






Tout les samedis soir c'est boxe thaïe à Lamaï. Un ring, entouré de chaises de jardins avec en dernière ligne les bars à ciel ouvert. Les hôtesses t’invitent à t’asseoir et à consommer. Les chaises sont siglées du nom du bar, pas d'erreur possible. Tu  commande parce qu'il fait chaud et que t'es assis. Ici la boxe thaïe est une fierté nationale et déchaîne les passions.
Au début de la rencontre l'hymne national Thaïlandais est diffusé. À cet instant tout se fige tel un épisode de la quatrième dimension. Fareng ou Thaï tout le monde est debout et cesse ses activités.
Le conseil du jour : On évitera de mettre du lait sur le feu à cet instant.

La boxe Thaïe se déroule en 5 rounds de 3 minutes, avec une pause de 2 minutes entre chaque. Le combat est précédé par une danse Wai Khru, pendant laquelle chaque combattant prête hommage à son professeur. Derrière sa symbolique, la danse est un échauffement. Chaque boxeur porte un serre-tête.
Le serre-tête, appelé Mongkol, est sensé porter chance au porteur, depuis qu'il a été béni par un moine ou par son professeur. Il est retiré après la danse Wai Khru, et seulement par l’entraîneur
Plusieurs combats ont lieu ces soirs là. Des hommes enduit d’huile et sentant le camphre s’affrontent tandis qu’une musique comprenant une clarinette Javanaise, des tambours et des cymbales. Ils accompagnent les boxeurs. Pendant les pauses une musique plus « actuelle » est diffusée
Viendront également des combats de femmes, d’adolescents et de Lady boys. Entre cinq et six combats ont lieux jusqu’aux environs de minuit ou une heure suivant la qualité des combattants.
Sur ce je dois vous laissez car demain j’ai piscine …
et boxe thaïe. L’un et l’autre n’étant pas incompatibles quant on aime …

Aucun commentaire: